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Un projet de recherche précise les données Limoil’air

30 avril 2024

Un article du Carrefour de Québec

Jeanne Picher-Labrie, étudiante à la maîtrise en biogéosciences de l’environnement, travaille présentement sur un projet de recherche. Celui-ci concerne les données 2022-2023 des capteurs du réseau Limoil’Air. À mi-parcours de son ouvrage, elle apporte un ensemble de précisions aux données recueillies. Ses recherches dressent par ailleurs un portrait détaillé des dépassements de normes de la qualité de l’air dans Limoilou.

Lors du dernier conseil de quartier du Vieux-Limoilou, plusieurs citoyens ont pu assister à la présentation de ce projet. « On sent un appétit de la population à voir ce qui est fait avec les données de Limoil’Air. Au même titre que notre présentation de données en septembre dernier, on a décidé de réitérer et de lancer l’invitation à Jeanne pour venir présenter ses recherches. Ça a permis de voir aux gens le travail accompli, et ce qui s’en vient dans le cadre de ce projet », commente Raymond Poirier, président du conseil de quartier du Vieux-Limoilou.

Le quartier passé à la loupe

Installés sur les espaces extérieurs de quelque 70 foyers, les capteurs Revolvair accumulent des données dans Maizerets, Lairet et le Vieux-Limoilou. Dans un premier temps, Jeanne Picher-Labrie a élaboré un système de correction des données recueillies. En effet, celles-ci sont parfois influencées par d’éventuels biais. « En corrigeant les données, on les valide et on les rend plus fiables d’un point de vue scientifique. Si on veut comparer nos données aux normes, il faut s’assurer qu’elles soient le plus proche possible des réelles concentrations [de l’air en particules] », résume-t-elle.

Suite à cette première étape, le projet Limoil’air révèle un taux de concentration de particules PM2.5 dans l’air similaire à celui de la station gouvernementale. Par ailleurs, les 70 capteurs apportent des données individuelles à étudier dans le détail, en passant le quartier à la loupe.

« Il y a énormément de variabilités d’une station à l’autre. On passe du simple au double en termes de concentration annuelle. [La station gouvernementale] ne parvient pas à décrire la variabilité qu’il y a au sein du quartier. » - Jeanne Picher-Labrie, étudiante à la maîtrise en biogéosciences de l’environnement

Par exemple, Mme Picher-Labrie a analysé les concentrations de particules dans l’air en fonction de la direction du vent. Au même titre que l’absence de vent hausse les taux de concentration, le vent de l’Est augmente le taux de particules dans un secteur précis. « Lorsque le vent vient de l’Est, on constate que des concentrations élevées au niveau d’un petit groupe de stations au sud du quartier, proches du Boulevard des Capucins. »

Lire la suite  sur le site du Carrefour de Québec.

Entrevue radiophonique

La journaliste scientifique Valérie Levée a présenté le projet de Mme Picher-Labrie lors de l’émission radio « C’est encore mieux l’après-midi » de Radio-Canada datant du 30 avril.
Le segment est présenté à 17h41.

Écouter l'entrevue

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